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CONFESSIONS GOURMANDES

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Faustine Bollaert

3 juin 2020 1
Épicurienne enjouée

La plus pétillante des animatrices, Faustine Bollaert, a la curiosité et le goût des autres chevillés au cœur. Six ans d’animation du Meilleur Pâtissier sur M6 n’ont pas émoussé sa gourmandise. Elle nous confie ses préférences sucrées.

Vos saveurs fétiches ?

Le praliné. Quand j’étais petite, je demandais à ma mère d’acheter des glaces Mystère ® juste pour le plaisir de manger le praliné qui enrobe la glace vanille et la meringue. Je pouvais même laisser le reste ! D’ailleurs, j’ai constaté récemment que tous les gâteaux que j’affectionne sont à base de praliné.

La place de la gourmandise dans votre vie ?

Trop grande ! (Rires) Je suis une épicurienne. J’aime manger, me régaler et je suis très attachée aux rituels liés aux plaisirs de la table : cuisiner, dresser une jolie table ou préparer un bon repas avec des amis… La cuisine est vraiment LA pièce maîtresse chez nous.

Un dessert en particulier ?

Le Castin, gâteau fétiche de mon village natal en Bretagne. Une recette à base de praliné justement, de meringue et de crème pâtissière, même si les ingrédients exacts sont secret d’État ! Si vous passez par les Côtes-d’Armor, foncez à La Belle Meunière à Saint- Cast-le-Guildo, un salon de thé très réputé dans la région, et délectez-vous d’un Castin en pensant à moi. Si on ne se croise pas en terrasse ! 

Ce qui vous a touché le plus chez les chefs et artisans pâtissiers ?

Leur générosité. Au-delà de la gourmandise et de l’art de trouver le bon équilibre entre les différentes saveurs, les artisans que j’ai pu croiser m’ont toujours éblouie par leur envie de faire plaisir, de donner du bonheur. Cela reste leur première motivation, au-delà de leur titre ou notoriété. Ce sont des passionnés philanthropes.

Une anecdote avec un chef sucré ?

J’ai une immense affection pour Pierre Hermé avec qui j’ai eu l’occasion de travailler pour Le meilleur Pâtissier. Je n’ai pas d’anecdote particulière mais la sensation délicieuse d’un immense décalage entre le prestige du professionnel qu’il est et sa simplicité. Sans parler de son humour ! Pierre Hermé est certainement l’un des plus grands pâtissiers du monde mais c’est avant tout un homme délicieux, humain, avec beaucoup d’autodérision.

Et à propos de l’émission Le Meilleur Pâtissier ?

IJe n’ai aucun regret d’avoir fait ce choix de carrière en partant sur France 2, mais je suis nostalgique des gens avec lesquels j’ai pu travailler. Et du monde de la pâtisserie. Mercotte me manque, tout comme Cyril Lignac et tous ces gourmands qui ont fait de ces cinq ans de ma vie un magnifique souvenir.

Le moment gourmand que vous préférez ?

Le petit déjeuner ! C’est le moment de la journée pendant lequel je m’autorise le plus d’écarts ! Je passe du sucré au salé, je mélange tout et j’ose toutes les saveurs. Je suis capable de tremper une tartine de Roquefort dans mon chocolat chaud. Tous les matins, je me réjouis de ce moment familial et gourmand que je prépare avec beaucoup de soin.

Un péché à partager ?

Les meringuettes ! Mon petit péché mignon. Quoi de plus convivial que de partager des petites meringues en fin de repas avec un café ou un thé.

Un souvenir sucré de votre enfance ?

Le fondant au-dessus des mille-feuilles ! Je suis si triste que cette tradition se perde. Je pouvais parfois acheter ce gâteau uniquement pour manger ces lignes en chocolat sur ce fondant blanc… et je donnais le reste à mon grand frère ! J’adore quand c’est très sucré et je reste à ce titre le drame de Mercotte qui, pendant le Meilleur Pâtissier, ne cessait de répéter qu’un bon gâteau ne doit pas trop l’être.

Êtes-vous plutôt chocolat, bonbons ou… ?

Je suis accro aux bonbons. J’adorerais vous parler de jolis bonbons de notre enfance comme les coquelicots ou les bonbons à l’anis, mais je crois que je préfère les bonbons plus chimiques, piquants et colorés d’aujourd’hui ! Je fais un aveu ici : il y a beaucoup, beaucoup de bonbons chez moi. À consommer avec modération évidemment.

Si vous étiez une sucrerie ?

Je serai un fudge. Parce que c’est une spécialité d’Écosse, « pays » que j’affectionne particulièrement. Il en existe à tous les goûts. Ma préférence va aux fudges au café. J’en ai toujours dans ma table de nuit, au cas où une envie me démange le soir tard ou même dans la nuit…

Issu du magazine "Desserts" Automne – Hiver n°20 

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