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CONFESSIONS GOURMANDES

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Pierre Arditi

10 août 2020
Gourmet et gourmand à souhait !

En véritable passe-muraille de ses souvenirs d’enfance, le prolifique comédien évoque pour Desserts ses goûts préférés.

Si on vous propose une tablette de chocolat ?

Je la mange ! Un carré ? Non, entière. Je ne suis pas du tout raisonnable. C’est tout le problème… Et j’aime beaucoup le chocolat !

On m’a dit que vous aimiez le vin ?

Oui ! Et ça marche très bien avec le chocolat ! Le sauternes aussi va très bien avec les desserts.

Un souvenir sucré de votre enfance ?

D’abord la barquette aux marrons, un dessert qui n’existe plus. Disparu de la circulation ! Une pâte sablée garnie d’un côté de crème de marrons, de l’autre de café. Le mélange était à tomber par terre. Il y avait aussi le puits d’amour et les boîtes de chocolat Mont Blanc. Petit, mon repas favori était une tartine de pâté de foie avec des cornichons posés dessus et pour finir, une boîte de Mont Blanc au chocolat !

La place de la gourmandise dans votre vie ?

Je suis un gourmet, mais aussi un gourmand. Voyez, quelque chose de simple, comme un très beau morceau de pain avec un beurre demi-sel, éventuellement un morceau de fromage, une belle charcuterie, c’est un repas de roi.

Parlez-nous encore de chocolat…

Je vais vous faire bondir en disant cela, mais je crois que je n’aime profondément que le chocolat au lait belge (ndlr. Sa mère était belge). Tout vient de l’enfance, on oublie, puis ça revient. Je passe mon temps à croiser mon fantôme… C’est mon métier d’analyser les sentiments…

Votre dessert préféré ?

Le mille-feuille. Pas celui avec quelques feuilles dures garni de fraises. Non, celui à la crème pâtissière. Le dessert de régime, ce n’est pas un dessert, il n’y a pas de plaisir. Donc si je mange un Paris-Brest, c’est un vrai Paris-Brest !

Qu’est-ce qui vous touche chez les chefs et les artisans pâtissiers ?

C’est l’amour du travail bien fait. À une époque où l’on mésestime le travail manuel, il y a toujours une espèce de condescendance face aux gens qui embrassent ces professions. Or, ces métiers demandent une attention de tous les instants, un savoir-faire énorme, un travail colossal. Ce sont de véritables artistes qui créent des choses, des sensations, et parviennent à faire remonter à la surface un certain nombre de visions, d’émotions et de sentiments.

Le moment gourmand que vous préférez ?

Il n’y a pas de moment. Je ne prévois rien… ou plutôt je prévois d’avoir du plaisir dès que c’est possible d’en prendre.

Un péché à partager ?

Le seul péché que je connaisse est l’inhumanité.

Si vous étiez une sucrerie ?

(Rires) Je serais une sucrerie au chocolat, car profondément je n’aime que ça. Un chocolat pur, sans fraise, épice ou autre. Tout chocolat !

Issu du magazine "Desserts" Printemps – Été n°9 

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